Loi «Lemeur» : Vers une régulation renforcée des meublés de tourisme en France
Découvrez les mesures clés de la loi « Lemeur » : quotas, DPE, fiscalité et régulation des meublés de tourisme. Préparez-vous aux changements dès 2025
Sommaire
Un terrain nu est loué à un locataire afin d’y exploiter une station de lavage démontable. Le bail prévoit une durée de 7 ans aux termes desquels le propriétaire a délivré un congé au locataire. Mais celui-ci refuse de partir au motif que la clause du bail sur la durée le prive de son droit à renouvellement et qu’elle doit donc être réputée non écrite.
Il est vrai que les clauses qui ont pour effet de faire échec au droit de renouvellement du bail commercial sont prohibées (Art. L 145-15 C. Com) et l’action en ce sens est imprescriptible. Toutefois, la Cour donne raison au propriétaire et estime que les dispositions réputant non écrites certaines clauses d’un bail ne sont pas applicables à une demande en requalification d’un contrat en bail commercial. C’est bien une requalification que recherchait ici le locataire, et le délai de prescription en conséquence était donc biennal.
Pour approfondir : Module F10 Actualisation 2023 : Immobilier d’entreprise et professionnel
Un terrain fait l’objet d’une division foncière afin d’obtenir trois lots composant un lotissement. La commune ne s’oppose pas à ladite division et les propriétaires déposent par la suite deux permis de construire sur deux lots.
Les voisins attaquent les permis et invoquent, par voie d’exception, que l’autorisation de lotir était à l’origine illégale, due à une erreur manifeste du maire et que les permis, en conséquence, ne peuvent être valides. Après avoir obtenu une suspension des permis en référé, les voisins sont toutefois déboutés par le Conseil d’Etat. Le juge considère qu’il n’y a pas de lien juridique entre les deux autorisations, l’autorisation de lotir n’étant ni une base légale pour obtenir le permis et ce dernier n’étant pas pris en application du droit de lotir. La voie d’exception ne peut être utilisée ici et l’illégalité de la décision d’autorisation de lotir ne peut être utilisée pour intenter une action contre le permis.
Pour approfondir : Module T16 Urbanisme et division immobilière
L’usufruitier est titulaire du droit de jouir de la chose, mais n’est pas le propriétaire. La Cour de Cassation estime qu’il ne peut donc pas exercer, en sa seule qualité, l’action en garantie décennale que la loi attache à la propriété de l’ouvrage et non à sa jouissance. En revanche, l’usufruitier peut agir sur le fondement de la responsabilité contractuelle de droit commun, en réparation des dommages que lui cause la mauvaise exécution des contrats.
La Cour de Cassation estime que l’indication dans la promesse d’un montant maximal du prêt n’oblige pas l’acheteur à accepter toute offre d’un montant inférieur. Elle en déduit que la défaillance de la condition n’est pas imputable à l’acheteur et que la promesse est devenue caduque.
Découvrez les mesures clés de la loi « Lemeur » : quotas, DPE, fiscalité et régulation des meublés de tourisme. Préparez-vous aux changements dès 2025
Immodroit Formation propose des formations spécialisées en droit immobilier pour les agents immobiliers. Découvrez nos analyses de cas concrets : appropriation des combles, sanctions de location de courte durée, changement de destination d’un bien, et plus encore.
Profitez d’exonérations fiscales sur la location meublée d’une partie de votre résidence principale. Découvrez les conditions et optimisez votre patrimoine avec Immodroit Formation
Immodroit formation
59 rue des fusains
34750 villeneuve-lès-maguelone
07 66 23 83 01
Contactez nous par téléphone au 07 66 23 83 01
ou par e-mail à contact@immodroit-
ou directement en nous laissant votre demande en remplissant les champs ci-contre.
Profitez de notre service gratuit de rappel accessible du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 en cliquant ici
Notre équipe commerciale est disponible pour vous !